DANS LE
VILLAGE DE
PONTMAIN
C'est qu'il s'agit d'un mot très ancien, témoin en lui-même du long passé de ce lieu qui compta des heures de gloire et des heures obscures.
Pour certains érudits, PONTMAIN serait dérivé du latin « Pons meduae » ou « Pons magnus ,,.
Le Père Joseph Chardronnet omi, préfère une autre explication qui lui semble plus sérieuse. Pour lui, il s'agirait originellement du Pont « Méen » francisé ultérieurement en « Main ».
En effet, à la fin
du Xe siècle, Gurvan, comte de Rennes,
confia la défense de la partie orientale du
royaume de Bretagne (qui s'étendait alors
jusqu'à la Mayenne) au seigneur Méen,
neveu de I'archevêque de Dol.
Les historiens lui attribuent la construction en 874
d'un pont sur la Futaie et du château établi
à proximité pour en assurer la défense. II
est normal, dans ces conditions, que le
pont porte son nom.
Ainsi sur la Futaie, d'amont en aval on trouve le pont Main puis à deux kilomètres, le pont Dom Guérin, à six kilomètres le pont Aubré (Aubert dans la plus ancienne forme connue), à neuf kilomètres le pont Juhel.
Tout récemment, on vient de se fixer sur
une écriture en un seul mot : PONTMAIN
mais les visiteurs trouveront quantité de
textes et même des panneaux de signalisation où I'on voit le nom écrit en
deux mots séparés par un tiret.
Reconstitution du sceau de Pontmain à partir des documents du XIIIe et du XIVe siècle, provenant des abbayes de Savigny et du Mont-Saint-Michel.